Plusieurs numéros de la revue Géologues font références à la valorisation du patrimoine géologique et minier. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de sujets traités autour de ce thème. Ces ouvrages sont en vente sur la Boutique en ligne de la SGF.
Sommaire de ce numéro
Patrimoine et pédagogie du massif central aux Pyrénées
La catalogne : un exemple dans la mise en valeur du patrimoine géologique et minier
Valorisation du patrimoine géologique et minier en Espagne
Sommaire de ce numéro
Définir et valoriser le patrimoine géologique
Quelle mise en valeur pour les sites géologiques et miniers ?
Présenter, valoriser, communiquer
Sommaire de ce numéro en rapport avec le patrimoine géologique et minier
Patrimoine géologique et minier : protection, médiation et tourisme
Sommaire de ce numéro en rapport avec le patrimoine géologique et minier
Patrimoine géologique et minier
Sommaire de ce numéro en rapport avec le patrimoine géologique et minier
Promotion des terroirs et du vin
Sommaire de ce numéro
Le patrimoine géologique englobe le patrimoine dans la nature et celui qui est exposé dans les musées et autres lieux de présentation. Le sujet est abordé sous quatre angles complémentaires : 1) le cadre juridique, à la base de toutes les interventions, 2) les sites géologiques, 3) le patrimoine exposé en salle, 4) la pédagogie et la sensibilisation à ce patrimoine. Le cadre juridique est présenté de façon schématique, mais avec le souci de replacer ce qui concerne le patrimoine géologique au sein de l’ensemble des dispositifs de protection de la nature. La question des musées est également abordée. Dans les deux chapitres suivants, on a privilégié une diversité d’expériences effectivement réalisées, en France, mais également dans de nombreux autres pays européens (Allemagne, Espagne, Pays-Bas, Suisse). Des tableaux synthétiques proposent une approche générale européenne des parcs et des musées où la géologie est présentée. La prise de conscience de l’importance du patrimoine par la société n’est pas une donnée acquise mais se construit progressivement avec les démarches pédagogiques appropriées en direction de la diversité des publics. Le chapitre 4 et dernier propose ainsi une sélection d’expériences conduites dans ces domaines. En annexe est donnée une liste des articles déjà publiés dans « Géologues » sur ces thèmes.
Géopolis est à Sainte-Marie-aux-Mines !! Retrouvez nos plaquettes "Les volcans & les types d'éruption", "Echelle des temps géologiques et de l'évolution & orogenèse", "Voyage au centre de la Terre" et "Les volcans 3D à reconstituer" sur les stands d'animations des associations OPALE, l’association géologique des volcans d’Auvergne (AGVA), l'Association Minéralogique et Paléontologique de Mulhouse (AMPM) ainsi que l'association FLINT'S de Mayenne qui offrira aux enseignant(e)s des posters de l'échelle des temps géologiques.
Vous retrouverez sur notre site web un compte-rendu journalier de ce que fait la une de SMAM cette année !! Bonne visite à tous
Un projet qui prend de l'ampleur et va désormais s'étendre sur 3 académies Orléans-Tours, Clermont Ferrand et Créteil.
Ce projet, d'exploration géologique autour du calcaire lutécien (pierre des monuments parisiens) "Mon caillou raconte une histoire" se décline de différentes façons selon les niveaux scolaires ( "de la craie du jardin à la craie du tableau" en maternelle / "l'histoire des hommes et de notre environnement" en CP/CE1 / "l'histoire de la vie de la terre" en CE2). Il est supervisé par la CARDIE OT et soutenu par Philippe Léotoing IA adjoint dans l'académie de Clermont Ferrand où il est mis en oeuvre depuis plusieurs années et par Pierre Jacques Chiappero, minéralogiste au muséum de Paris. A Créteil, par Françoise Serrero, MAPIE
« L’école de Poucet de l’utilité des petits cailloux des grands chemins » et son équipe a orienté ses travaux sur la thématique : « en quoi les sciences de la Terre sont un outil pluridisciplinaire à l’école pour l’acquisition de compétences pluridisciplinaires à l’école » maternelle, élémentaire et au collège.
Il s'agit d'utiliser les géosciences comme outils d’apprentissage dans l’environnement immédiat des élèves en milieu rural ou citadin et valoriser la mise en place d’un méta savoir en leur proposant des méthodes de construction des savoirs liés à la recherche scientifique.
Mutualiser les pratiques professionnelles des enseignants et des scientifiques dans le cadre d’activités communes dont les classes seront le laboratoire.
Utiliser des outils médias en tant que relais d’information autour des découvertes et des connaissances construite et pour établir des liens entre les différents partenaires du projet : enfants des écoles, parents, enseignants, scientifiques, RPI et SIIS.
Un projet d'ampleur qui aux côtés des enseignants (association « école de Poucet » CLEMI) associe de très nombreux partenaires : professionnels (groupe Eiffage, Compagnons du devoir, Géopolis..) chercheurs (PJ Chiappero MNHN enseignant-chercheur minéralogiste et V Maufay Gerstmans chercheur-accompagnant) et collectivités locales .
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Il a paru pertinent que “Géologues”* prenne sa part dans le débat national sur la transition énergétique en proposant des visions synthétiques sur une diversité de sujets concernés, sans prétendre les aborder tous. Le thème de la transition énergétique n’est pas un ensemble monolithique, mais intègre un grand nombre de composantes techniques, économiques et politiques, auxquelles on peut donner une plus ou moins grande importance selon les orientations de stratégie énergétique choisies.
L’approvisionnement énergétique est de longue date au cœur de nos activités individuelles et collectives. Sa satisfaction est presque implicite dans nos pays puisqu’on ne touche « du doigt » son existence qu’en cas de panne électrique ou de catastrophe comme la tempête de 1999. Alors qu’autrefois on parlait de se chauffer, de s’éclairer ou de se déplacer, aujourd’hui ce sont les questions relatives à la façon de satisfaire ces besoins et surtout à quel prix qui priment à tous les niveaux.
Un autre élément du débat a progressivement pris toute sa dimension, ce sont les émissions de gaz à effet de serre (GES, gaz carbonique notamment, standard de conversion) dont l’impact climatique est maintenant largement admis, sans présumer de l’ampleur de ses conséquences en fonction des scénarios envisagés en fin de siècle (entre 2 et 6°C de réchauffement). Même si les deux critères – Quel mix énergétique et Comment réduire les émissions de GES – sont fréquemment intégrés à une même stratégie énergétique, selon les acteurs, ce sont l’un ou l’autre qui peuvent être invoqués pour justifier des choix.
La réponse sur ces sujets n’étant pas évidente, il nous a paru préférable, dans ce numéro, de présenter une série de contributions par type d’énergie : énergies fossiles, nucléaire, énergies renouvelables, tout en conservant deux chapitres distincts, l’un de généralités, l’autre consacré aux gaz à effet de serre. Les énergies à partir de combustibles fossiles ont encore de beaux jours devant elles, comme en témoignent les carburants pour le transport ou le charbon pour centrales thermiques dans certains pays. Quel nucléaire pour demain, si l’on considère que la position de la France est une exception mondiale ? Quelle place pour les différentes énergies renouvelables ? Comment maintenir l’équilibre entre offre et demande d’électricité, tout en intégrant les énergies intermittentes ?
Au-delà des articles rédigés par des « auteurs », divers autres sont signés « La Rédaction », mais ils font toujours référence aux très nombreuses personnes qui nous ont aidé, rattachées à des entités actives dans le domaine de l’énergie, en particulier Total, le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER), l’IFP Énergies Nouvelles (IFPEN) et AREVA, que nous tenons à remercier vivement ici. Nous souhaitons aussi adresser des remerciements spécifiques au professeur D. Mager qui a accepté de donner la vision allemande de cette transition énergétique. Nos remerciements enfin aux groupes qui nous ont permis, grâce à leur concours, de publier ce numéro, nettement plus volumineux que notre standard habituel.
* Numéro spécial, initialement prévu en n°3/2013, mais déplacé en n°1 en raison de la conjoncture.