Ce show est installé dans diverses maisons qui parsèment ce qui est un village de vacance luxueux. C’est le show de référence pour les amateurs de minéraux de (très) haut niveau. Mais attention les prix sont élevés et parfois, tel même minéral aura son prix « Westward Look », et son prix « Tucson city Center » moins (beaucoup moins?) coté.
Les photos parlent d’elles-mêmes (avec quelques commentaires certes, parfois)
Chez Collector’s Edge, CE: la collection Proctor toujours en vente
Chez Collector’s Edge, CE: de belles dioptases du Congo
Collector’s Edge, CE, est un leader, presque historique de la minéralogie moderne
Une impressionnante pyromorphite française
Une très belle fluorite fluorescente de la mine Diana (Rogerleys Quarry, Durham co., UK)
Une vue approchée sur la pièce centrale de la vitrine précédente
Une belle cobaltocalcite de la république populaire du Congo. POR signifie « price on request », c’est-à-dire prix communiqué à la demande.
Une collection de thumbnails (maxi 2,5 cm) haut de gamme, avec les prix en conséquence.
Une curieuse fluorine rose française récoltée récemment.
Une dioptase avec un cristal avoisinant les 6 cm.
Il y a encore quelques unes des incroyables mimetites australiennes.
Quoi est quoi? Mais a-t-on besoin de se poser la question?
Une rhodochrosite géante du Japon
Une très belle malachite
Des cyanotrichites de Chine
Une belle malachite fibreuse de république populaire du Congo
Les amazonites du Colorado demeurent un « must » de la minéralogie américaine.
Une topaze (récente) incolore
Un beau soufre de Sicile au centre
Une pièce presque classique: béryl vert sur orthose du mythique gisement de Virgem de Lapa (Minas Gerais, Brésil), récolté en 1979.
Une belle et rare acanthite (avec la forme d’une acanthite et non celle d’une argentite) sur gangue de Fresnillo (Mexique).
Quel est le spécimen dont on se souviendra toujours ?
Chez Wilenski, un des grands grands marchands de minéraux de New-York.
Quoi de neuf (et d’indien)
La puissance géologique de l’Inde est facile à deviner. Pourtant ce sous continent géant, livre peu ses secrets, comme la richesses de ses pegmatites pourtant connues depuis longtemps. Cette année, il y a eu des béryls verts de belle qualité, ainsi que des marialites (des scapolites sodiques). Malheureusement les gisements demeurent secrets.
La présence d’améthyste dans le vacuoles des trapps du Deccan est assez suffisamment rare en Inde pour que chaque découverte mérite d’être mentionnée. La découverte de cette année associait des cristaux individuels prismatiques avec de l’appophyllite.
L’exposition de prestige
Chaque année, un collectionneur ou une institution dispose de deux vitrines, durant le samedi, pour présenter quelques minéraux emblématiques de leur collection. Cette année, le musée de Los Angeles était à l’honneur.
Le musée de Los Angeles était à l’honneur: le gros cristal est une épidote de Californie.
Le musée de Los Angeles était à l’honneur: la mythique arche en cristaux de benitoite, l’un des spécimens les plus connus de l’histoire de la minéralogie de collection.
Le musée de Los Angeles était à l’honneur: avec, entre autres, des minéraux des célèbres pegmatites de Californie (tourmaline rose et morganite).
Le musée de Los Angeles était à l’honneur: avec, bien sûr de l’or, de l’or, de l’or, … , et de l’or ! De Californie surtout mais aussi du Colorado, avec la célébrissime pépite en forme de corne.
Le musée de Los Angeles était à l’honneur: un rutile de Georgie, une grande euclase du Brésil, une orthose (ou sanidine) de Madagascar et une énorme olivine du Pakistan.
SHOW IS ENDING: le show prend fin
Le site du Westward Look offre un panorama exceptionnel et quelques couchers de soleil inoubliables. Après le show, les amateurs de minéraux vont connaître deux jours de repos avant l’ouverture du show principal au Convention Center.